• Autry

    Autry

     

    Les Autryens :

    1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    522 547 529 477 456 449 454
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    483 371 315 257 251 254 267
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005
    233 187 156 141 133 127 143

    Lieux et monuments

    • Chapelle Saint-Lambert, rue Saint-Lambert.
    • Église Notre-Dame-de-la-Confiance, dans l’église d’Autry, au milieu du chœur existe un caveau dans lequel reposent les corps des seigneurs d’Autry ; l’ouverture de ce caveau est fermée par une tombe de pierre de taille, sur laquelle on ne voit aucune inscription. Il y avait un autre tombeau contre un pilier, il était carré. Pendant la Révolution, un décret ayant ordonné la destruction de ces sortes de monuments, on a démoli le massif et la tombe de marbre noir qui le recouvrait a été déposée au niveau du pavé, avec l'inscription suivante :

    Ci git Jean Armand Barbin Baron de Broyes Comte d’Autry marquis de la Perrière et ci gira Louise de Mascrany sa femme comtesse d’Autry. L’inconstance de l’amour leur a fait préférer une amitié affermie par une estime réciproque toujours ennemis du faste ils leurs suffisaient de se connaître eux-mêmes ils s’éloignaient du public se rapprochaient leurs descendants et leurs montrent leurs deux mains liées ensemble leurs deux cœurs – l’union n’enflamme point deux cœurs liés ensemble et serrés étroitement par les deux mêmes mains. Cette pierre de marbre a été rendue visible lors de réparations en 1850.

    Au milieu du village, autour de l'église, on distingue les traces d'un système fortifié médiéval.

     Personnalités liées à la commune

    • Jean-Baptiste de Lorcet (1768-1822), général des armées de la République et de l'Empire y est décédé.
    • Louis Marie Alphonse Depuiset (1822-1886), entomologiste y est né.
    • Georges Thiébaud (1850-1915), journaliste, s'y est marié et y possédait une maison.

     

    Autry

  • Juillet

    Acte inqualifiable. — Un honorable habitant de cette commune, M. B. Bollot, a l’habitude de porter tous les ans, au cimetière, sur la tombe de sa sœur, un drapeau aux couleurs françaises, voilé d’un crêpe. Depuis 1883, cet hommage républicain rendu à la mémoire d’une morte a été respecté par tous. Cette année, il n’en a pas été de même. Une main inconnue a lacéré et presque détruit l' emblème national placé sur un tombeau. Nous espérons qu’une enquête sévère sera ouverte au sujet de cette double profanation : mais en attendant qu’elle aboutisse, nous livrons la conduite du malfaiteur anonyme au mépris de tous les honnêtes gens, sans distinction d opinion ni de parti.

    TerribIe chute. — Samedi soir, M. Fritte, domestique chez M. Guillaume, maire d’Autry, est tombé avec un cheval et une voiture dans une fosse très profonde, voisine du moulin. On a pu heureusement sauver l’homme et l’attelage.

    Accident de voiture . — Lundi [27], un accident qui aurait pu avoir des conséquences très graves, est arrivé à l’entrée de la rue des Moulins où M. Radière-Belloy élait occupé à dècharger une charrette.
    Le cheval de M. Radière ayant reculé, a brisé une glace de la devanture de M. Poncelet, bijoutier. M. Mathieu, vieillard de soixante treize ans a pu heureussment descendre du marchepied sur lequel il était monté, avant que le choc ne se produise.


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