• Givet

    Givet

    Les Givetois : 

    1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    5 575 6 972 7 820 7 083 7 100 6 947 7 468
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7 759 5 519 6 803 6 826 6 923 5 524 6 656
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005
    7 444 7 865 7 804 7 587 7 775 7 372 6 949

     

    Lieux et monuments

     Le centre culturel Pierre-Tassin (ex-couvent des Récollectines)

     Déambulatoire du couvent des Récollectines.

    Le couvent des Récollectines de Givet, entièrement rénové constitue désormais un ensemble culturel, le « centre Pierre-Tassin ». Depuis 1988, y sont ainsi accueillies en permanence une bibliothèque et une médiathèque. Ponctuellement, des expositions ou manifestations diverses y sont organisées.

     L'église Saint-Hilaire

    Détruite par le maréchal de Créquy, en 1675, l'église Saint-Hilaire est reconstruite rapidement. En 1683, la nef et le massif antérieur sont achevés. Le chœur est construit au-dessus la rue dite depuis « de la Fausse-Porte », entre 1685 et 1702. Certains en attribuent le plan à Vauban, sans preuve.

     L'église Notre-Dame

    Reconstruite de 1729 à 1732, sur les ruines de l'église détruite en 1696, l'église Notre-Dame avait elle-même été fondée sur l'emplacement d'une église médiévale dont la fondation a été attribuée à saint Hubert, évêque de Liège. Au moment de l'agrandissement de l'église, elle a été retournée, le chœur actuel était la nef. Le maître-autel vient de l'église du Collège des Jésuites de Dinant et les stalles du couvent des Dominicains de Huy.

    La chapelle Saint-Roch

    La chapelle, rue Méhul porte une dédicace du xviie siècle mais est sûrement plus ancienne, elle est une propriété privée depuis la Révolution française. Elle est visible depuis le centre culturel Pierre-Tassin.

    Le fort de Charlemont

    Dominant la ville, cette forteresse créée en 1555 et refaite par Vauban en 1696, doit son nom à l'empereur Charles Quint. Sa construction nécessitera 3 000 ouvriers auxquels s'ajouteront 20 000 fantassins et 3 000 cavaliers.
     Porte de France.

    La Porte de France

    La Porte de France protégeait jadis l'accès de la ville, au sud, sur la rive gauche de la Meuse, en direction de Charleville et de Rocroi. En 1862, elle fut aménagée pour le passage du chemin de fer, puis pour celui de la route (RN 51).

    La chapelle de Walcourt

    La chapelle de Walcourt est un ancien édifice religieux catholique du XVIIe siècle sis à Givet, en France. Reconstruite à la fin du XVIIIe siècle elle fut utilisée comme lieu de culte catholique, puis orthodoxe et protestant.

     L'église et chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours

    Église et chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours (les Trois Fourchettes)

     La chapelle du cimetière

    La chapelle Saint-Roch du cimetière, rue de Tivoli.

     Le couvent des Récollets

    Le premier bâtiment des Récollets date de 1615, mais avec la fortification de la ville sous Vauban, le bâtiment qui gênait est détruit pour être relocalisé plus au centre de la ville fortifiée. Construit sur un plan en carré avec une cour centrale entre 1783 et 85. Réquisitionné par l'armée lors de la Révolution française, il garde cette fonction jusqu'en 1920. Cette occupation a grandement modifié les bâtiments conventuels. La chapelle restant la partie la mieux conservée, elle sert actuellement pour des événements culturels. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 2006.

     L'abbaye Notre-Dame

    L'abbaye Notre-Dame de Félixpré ou Félipré est une abbaye cistercienne située dans le pays de Fromelennes près de Givet, dans les Ardennes française, soumise a la juridiction spirituelle des évêques de Liège.

     Le barrage des Quatre-cheminées

    Un barrage à aiguilles a été construit en 1875, au moment de la canalisation de la Meuse, pour en réguler le niveau.

    À la suite de l'inondation de 1995 qui, après la rupture de la digue sur 2,5 km de long, a vu les quartiers de la ville envahis, décision a été prise de reconstruire le barrage. Le 26 octobre 2006 est posée la première pierre du nouveau barrage à vannes-clapets. L'ouvrage a été terminé en 2008.

     

    Patrimoine culturel

     L'Office du tourisme à Givet.

     Ils ont écrit sur Givet

     Georges Simenon (1903-1989)

    Le roman « Chez les Flamands », écrit et publié par Georges Simenon en 1932, se déroule intégralement à Givet. La Meuse y joue un rôle central. Le statut de « ville-frontière » de cette commune est au cœur du récit, marqué par les difficultés d'une famille d'origine étrangère dans une ville de province.

    Victor Hugo

    Victor Hugo dans une lettre à un ami le 1er août 1842 décrivait Givet comme suit :

    « C’est une jolie ville que Givet, propre, gracieuse, hospitalière, située sur les deux rives de la Meuse, qui la divise en grand et petit Givet, au pied d’une haute et belle muraille de rochers dont les lignes géométriques du fort de Charlemont gâtent un peu le sommet. L’auberge qu’on appelle l’hôtel du Mont-dOrNote 5, y est fort bonne, quoiqu’elle soit unique et qu’elle puisse par conséquent loger les passants n’importe comment, et leur faire manger n’importe quoi.
    Le clocher du petit Givet est une simple aiguille d’ardoise ; quant au clocher du grand Givet, il est d’une architecture plus compliquée et plus savante. Voici évidemment comment l’inventeur l’a composé. Le brave architecte a pris un bonnet carré de prêtre ou d'avocat. Sur ce bonnet carré, il a échafaudé un saladier renversé; sur le fond de ce saladier devenu plate-forme, il a posé un sucrier, sur le sucrier, une bouteille, sur la bouteille, un soleil emmanché dans le goulot par le rayon inférieur vertical ; et, enfin, sur le soleil, un coq embroché dans le rayon vertical supérieur. En supposant qu'il ait mis un jour à trouver chacune de ces idées, il se sera reposé le septième jour.
    Cet artiste devait être flamand.
    Depuis deux siècles environ, les architectes flamands se sont imaginé que rien n’était plus beau que des pièces de vaisselles et des ustensiles de cuisine élevés à des proportions gigantesques et titaniques. Aussi quand on leur a donné des clochers à bâtir, ils ont vaillamment saisi l’occasion et se sont mis à coiffer leurs villes d’une foule de cruches colossales.
    La vue de Givet n’en est pas moins charmante, surtout quand on s’arrête, vers le soir, comme je l’ai fait, au milieu du pont, et qu’on regarde au midi. La nuit, qui est le plus grand des caches-sottises, commençait à voiler le contour absurde du clocher. Des fumées suintaient de tous les toits. À ma gauche, j’entendais frémir avec une douceur infinie de grands ormes au-dessus desquels la clarté vespérale faisait vivement saillir une grosse tour du xie siècle qui domine à mi-côte le petit Givet. À ma droite, une autre vieille tour, à faîtage conique, mi-partie de pierres et de briques, se reflétait tout entière dans la Meuse, miroir éclatant et métallique qui traversait tout ce sombre paysage. Plus loin, au pied de la redoutable roche de Charlemont, je distinguais, comme une ligne blanchâtre, ce long édifice que j’avais vu la veille en entrant et qui est tout simplement une caserne inhabitéeNote 6. Au-dessus du clocher, surgissant à pic une immense paroi de rochers qui se prolongeait à perte de vue jusqu’aux montagnes de l’horizon et enfermait le regard comme dans un cirque. Tout au fond, dans un ciel d’un vert clair, le croissant de lune descendait lentement vers la terre, si fin, si pur et si délié, qu’on eût dit que Dieu nous laissait entrevoir la moitié de son anneau d’or. […] »
    Octave Mirbeau

    De son côté, Octave Mirbeau évoque ainsi la forteresse de Givet, dans La 628-E8 (1907) :

    « Quelle folle terreur ont donc su nous inspirer les Belges, que Givet soit une telle forteresse ? La ville disparaît presque sous l'accumulation des défenses militaires… Forts tapis au haut des pics, terrasses armées, enceintes bastionnées, casemates blindées, fossés remplis d'eau, pont-levis, mâchicoulis, échauguettes (lire "guérite en pierre" car les échauguettes sont dans les châteaux-forts médiévaux), demi-lunes, chemins de ronde, tout ce qu'inventa, pour la sécurité des frontières, la science ancienne et moderne de la fortification, Givet en est pourvu… Par les poternes et les chemins couverts, on s'attend à voir, tout d'un coup, débusquer des hommes d'armes, bardés de fer… Ah ! les Belges doivent être fiers d'être Belges, en regardant Givet… Ils savent ainsi tout ce que leur puissance militaire a de redoutable… J'imagine aisément que Givet soit, pour eux, la meilleure école où se fortifie leur arrogance nationale. Le dimanche, les pères doivent conduire leurs enfants à Givet, et je les entends qui leur disent :
    — Voyez, comme nous faisons trembler le monde !
    De son côté, un officier français, devant qui je m'étonnais de ce luxe guerrier, m'a expliqué ceci :
    — Il ne faut plus, au cours des luttes futures, qu'on puisse encore s'écrier : “Ah ! voici les Belges. Nous sommes foutus !”
    Et que de casernes !… Quelles immenses esplanades pour l'évolution des troupes!... Que de soldats !
    J'ai vu défiler des bataillons et des bataillons d'infanterie. En tenue de campagne et clairon sonnant, sans doute ils revenaient d'une reconnaissance, peut-être d'un combat. Et j'ai admiré leur allure martiale, leur souple entraînement… Nous sommes bien gardés, allez !… Tout me fait croire aujourd'hui que, devant un tel déploiement de forces, un tel hérissement de défenses, l'armée belge nous laissera tranquilles, désormais… »

    Givet et le wallon

     Aire de la langue wallonne en Wallonie et en France.

    Givet a constitué avant 1914 l'un des trois territoires « wallons » (de langue wallonne) hors de la Wallonie « belge », avec Doncols et Sonlez (la Wallonie Grand-Ducale qui s'est presque éteinte), et la Wallonie prussienne (ou Wallonie malmédienne). Même si les habitants de la Botte de Givet ne parlent plus beaucoup le wallon, des traces en demeurent : à Dinant on dit « Vive Djivet pol'peket » et à Givet on dit de soi-même « Bramin d'pîres min pon d'kaûres » (beaucoup de pierres mais pas d'argent), allusion aux rocs et versants abrupts de la vallée où se nichent toujours les garnisons militaires. Jules Michelet a écrit dans son Histoire de France qu'il était de ce pays par sa mère (de Revin exactement), et qu'il a mis dans la description de la Wallonie qu'il insère dans cette histoire un « intérêt de famille. » Dans la préface à cette Histoire écrite après coup, en 1871, il écrit à propos de Dinant et de Liège : « Ces pauvres Frances perdues dans les Ardennes entre des peuples hostiles et des langues opposées, m'émouvaient fort ».

    Le journal L'Ardennais doit toujours publier sur la locale de Vireux le petit entrefilet « Kè disse à Vireux ».

    On est ici dans le pays d'André Dhôtel, de Rimbaud et également, d'Arthur Masson, de Jean-Claude Pirotte, des Quatre fils Aymon, de Michelet déjà cité, de Méhul (que Michelet considère comme wallon, en raison de son obstination à définir la Wallonie par la musique).

    Associations et acteurs locaux

    • Le Cercle Historique de la Pointe de Givet et Terres limitrophes.

    Patrimoine naturel

    Le secteur est connue des naturalistes au moins depuis le xixe siècle pour sa richesse géologique, mais aussi floristique. Pour protéger ce patrimoine qui se dégradait, l'association « La Valenne » a sollicité le classement en réserve naturelle nationale des milieux naturels les plus remarquables du site dit la pointe de Givet en 1990. La procédure de classement a abouti neuf ans plus tard en 1999, et les gestionnaires (ONF et CENCA) désignés en 2000.

    Givet a adhéré à la charte du Parc naturel régional des Ardennes, à sa création en décembre 2011.

     Personnalités liées à la commune

    • Jehan Brisbois. Bailli de Givet pour le comte de Luxembourg à la fin du xve siècle. Issu d'une ancienne famille de métallurgistes de Mormont (pays de Durbuy, Belgique), il s'établit par mariage avec une noble du pays de Dinan. Sa descendance reste à Givet jusqu'à l'occupation française. Elle fournit un abbé à Waulsort (Belgique) et des seigneurs de Botassard.
    • Charles Bruneau (1883-1969), linguiste et philologue, né dans la commune.
    • François de Chevert (1695-1769), général de Louis XV, gouverneur de Charlemont.
    • Famille de Contamine :
      • Bon, 1671-1748, blessé à Leuze comme Garde corps du Roi il se rétabli à Givet où il fut bourgmestre, repose en 'église Saint-Hilaire,
      • Bon de Contamine, 1717-21 Prairial An X, échevin à Givet,
      • Gérard de Contamine (1720-1779), commissaire royal, traçait les frontières avec Liège, père de Gédéon et de Théodore ;
      • Gédéon de Contamine (1764-1832), militaire puis industriel ;
      • Auguste de Contamine, colonel de la Garde Impériale, frère des précédents ;
      • Théodore de Contamine (1773-1852), frère de Gédéon, général de brigade français ;
    • Louis-Marie Faudacq (1840-1914), artiste peintre, né à Givet.
    • Fernand Fenaux (1877-1943), ingénieur français, né à Givet.
    • Louis François Joseph Flayelle (1762-1830), militaire.
    • Maurice Jean Auguste Girard (1822-1886), entomologiste français, y naquit.
    • Jules François Émile Krantz (1821-1914), militaire et politique.
    • Aimée Lallement (1898-1988) sportive et militante.
    • Jules Linard (1832-1882), ingénieur.
    • Joseph de Longueil (1730-1792), graveur, y naquit.
    • Étienne Nicolas Méhul (1763-1817), compositeur.
    • André Monleau (1759-1810), général des armées de la République et de l'Empire, né à Avignon et décédé à Givet.
    • Guillaume Navoigille (vers 1745-1811), musicien.
    • Julien Navoigille (1749-après 1811), musicien et frère du précédent.
    • Le Marquis de Rougé (1702-1761), militaire.
    • Baronne Staffe (1843-1911), écrivaine.
    • Toupet des Vignes (1816-1882), homme politique.
    • Pol Thibaux (1914-1963), officier des forces françaises libres, Compagnon de la Libération, né à Givet.

     

    Givet

  • Avril

    Nominations. — Par décision ministérielle du 22 mars courant, M. Dumontel, commissaire de surveillance administrative des chemins de fer  à la gare de Givet, a été nommé aux mêmes fonctions à la résidence de Narbonne.

    Contrebande. — Mercredi dernier (25 mars),la douane a fait une saisie de sept mille cigares introduits en fraude à Givet. Deux malles, qu’on avait vu passer vide la veille au bureau de la douane, furent remarquées le lendemain à la gare par les préposés, au moment où on allait les mettre au train français. Cette fois, les malles étaient pleines ; c'est ce qui éveilla les soupçons et mit sur la piste de deux autres malles ou caisses contenant également des cigares et disposées à l'hôtel du Mont-d'Or, dans une chambre occupée depuis quelques jours par deux étrangers. Ces deux individus avaient été aidés dans leurs opérations de fraude par deux femmes qui vraisemblablement ont introduit par petites quantités, sous leurs jupons, la plus grande partie des cigares qu'on se proposait ensuite d'expédier on bloc dans l’intérieur de la France. Un des hommes a été arrêté ; quant à l'autre, qui se tenait en éveil, il s’est empressé de déguerpir avec les deux femmes, aussitôt qu’il a vu que la fraude allait être découverte. (Sources : l'Echo)

    Accident. — Jeudi dernier, vers onze heures du matin, le jeune Cartiaux (Jean-Baptiste), âgé de 5 ans 1/2, s’amusait à jouer, avec d’autres enfants de son âge ou plus âgés dans la rue du Luxembourg, lorsque vint à passer un voiturier conduisant deux chariots, dont le premier seulement était attelé. Ces jeunes enfants eurent l’imprudence de monter sur le second chariot. Lorsque le conducteur de cet équipage, le nommé Nicaise (Adolphe), domestique au service du sieur Baily, voiturier à Beauraing, s’en est aperçu, il est allé vers eux pour les faire partir. Le jeune Cartiaux, en voulant descendre du timon sur lequel il était monté, est tombé et la roue lui a passé sur la cuisse. Relevé aussitôt par des personnes témoins de l’accident, on s’aperçut que cet enfant était grièvement blessé. M. le docteur Macoir, appelé à lui donner des soins, a constaté qu'il avait la cuisse cassée. Procès-verbal a dû être dressé contre le voiturier, pour avoir attaché deux chariots à la suite l'un de l'autre. En traversant la ville avec de semblables équipages, les accidents sont inévitables.  (Sources : l'Echo)


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  • Mai

    La statue de Méhul. — M . Lartigue, maire, vient d’adresser à tous les maires du département la lettre-circulaire suivante : « La municipalité de Givet, monsieur et cher collègue, vient de reprendre très sérieusement le projet d’érection d’une statue à son illustre enfant Méhul, oeuvre que M . Ambroise Thomas, directeur du Conservatoire à Paris, a pris sous sa haute protection comme président du Comité parisien. La subvention allouée par le ministre des beaux-arts, la souscription du Conseil général et l’appui de tous les Conservatoires de France nous font espérer d’arriver à un prompt résultat. Nous espérons que chaque commune de notre département tiendra à honneur de contribuer pour sa part à ce monument tout ardennais, dont l'exécution doit être confiée à un sculpteur ardennais. Nous venons donc solliciter de vous et de votre Conseil le vote d'une subvention, quelle qu’elle soit, en faveur de la statue de notre grand compositeur Méhul.  Veuillez agréer, monsieur et cher collègue, l'expression de mes sentiments très distingués. » Nous nous associons de tout cœur à l'entreprise de M. le maire de Givet. Les Ardennes ne sauraient trop honorer leurs enfants illustres. Que chacun apporte son offrande et donne dans la mesure de ses moyens et l'on pourra mener à bien l’œuvre commencée. N'oublions pas surtout qu’il s'agit d'une souscription purement artistique et vraiment départementale. L’esprit départi et les questions politiques n’ont rien à voir dans cette circonstance ; il s’agit de rendre à la mémoire d'un Ardennais, qui fut un maître de génie, un célèbre compositeur de tant d’opéras remarquable : Joseph,Euphrosinse et Conradin, la Chasse du jeune Henri, Ariodant, Gabriel d’Estrées, etc, un hommage qui depuis longtemps lui était dû.

    120e de ligne. — Par décision ministérielle du 24 avril 1885 : M. Bourlier, chef de bataillon du 120e régiment d’infanterie, a été nommé au commandement du bureau de recrutement de Béthune.

    Théâtre. — Dimanche 3, une seule représentation donnée par Mlle Scriwaneck : Les Enfers de Paris, pièce fantastique en 5 actes et 6 tableaux ; La Femme, pièce nouvelle en un acte. — Bureaux à 7 heures 3/4. Rideau à 8 heures 1/4. 
    Fête au profit des blessés du Tonkin et du Sou des écoles communales, offerte par la Société gymnique La Givetoise, la musique municipale et les garçons de l’Ecole communale, le dimanche 3 mai, place de la République, à deux heures.
    Première partie : Musique municipale. — Allegro militaire ("*). — Gymnique : Mouvement d'ensemble. — Musique municipale : Les Diamants de la Couronne, ouverture ( Auber ). , — ,Gymnique : Boxe . Leçons simples et composées. Petit et grand Salut — Musique municipale : Cavatine de Zaïre (Rossini). — Garçons de l’Ecole communale : Chœur.
    Deuxième partie : Ouverture de Giralda ( A u b e r ) . — Gymnique : Bâton. Leçons simples et composées. Attaques, parades et ripostes. Petit et grand Salut. — Carmen, fantaisie (Bizet ).— Gymnique : Gymnastique libre aux agrès. Courses de fantaisie. Assaut et groupe final au portique avec le Chant du Départ.
    Le prix des places sur les banquettes est fixé à 10 centimes.
    Pendant toute la durée de la fête une quête sera faite au profit des blessés du Tonkin et du Sou des Ecoles communales.

    BLESSÉS DU TONKIN. —  Produit d’une quête faite au Café de l'Europe, café fréquenté par MM. les officiers du 45e territorial à Givet ; 4 fr. 50.

    État-civil du 27 avril au 4 mai 1885. — Naissances. — Garçons : 1 : filles : 2.
    Publications de mariage. — Joseph-Alexandre Petit, 53 ans, modeleur, domicilié à Revin (Ardennes), et Marie-Joseph Sacré, 57 ans, couturière à Givet. — William-Alphonse Hippolyte-Emmanuel Durand, 33 ans, employé à Paris, et Lucie-Antoinette Stilmant, 22 ans, sans profession, à Givet. —Euénie-Jean Sablon, 25 ans. ferblantier à  Givet, et Mathilde-Joseph Césard, 20 ans, sans profession, à Givet.
    Mariages. — Néant.
    Décès. — Du 28, Maurice Joseph Courtois, un an. — Du 29, Louise Elisa Romy, 42 ans, couturière. — Philippine Vigneron, 45 ans, ménagère. — Du 1er mai, Eugène-Ánne-Joseph Petit, épouse Boilan, 54 ans, pâtissière. — Du 2 Xavier-Ferdinand, 54 ans, tanneur.

    Acte de probité. — On nous écrit :
    Un officier du 45e  territorial, M. Faynot, de Warcq, en garnion à Givet, ayant reçu une pièce de 10 fr. pour 50 cent, s'est empressé d'en faire la restitution le Iendemain à son propriétaire aussitôt qu'il s'en est aperçu.

    État-civil du 4 au 11 mai 1885. Naissances. Garçons : 2 ; 1 fille.
    Publications de mariage. — Néant.
    Mariage. — Victor-Achille Lebrun, 26 ans, peintre à Givet, et Julienne-Joséphine Huet, 23 ans, couturière à Givet.
    Décès. — Néant.

    Caisse d’épargne. — Opérations du 10 mai 1885. — 31 versements dont 4 nouveaux, 8,175  francs. — 15 rembourssements, 7,315 francs. — Un transfert effectué, 115 fr. 99 c.

    Génie. — Par décision ministérielle du 13 mai courant, M. Butin, adjoint de 3e classe à Givet, a été désigné pour ètre employé à Lille.

    Arrestation. — Les époux Delaite, trouvés dans la rue sans papiers ni ressources et en état de mendicité, ont été écroués à la maison d'arrêt.

    État civil du 11 au 18 mai.Naissances : Garçon, 1 ; filles, 2.
    Publication de mariage : Louis-Simon-Joseph Merlin, 55 ans, commandant retraité du régiment des grenadiers belges, domicilié à Ixelles-les-Bruxelles (Belgique), et Joséphine-Thérèse Beaufeist, 31 ans, sans profession, domiciliée à Givet.
    Mariage : Eugène-Jean Sablon, 25 ans, ferblantier, domicilié à Givet, et Mathilde-Joseph Césard, 20 ans, sans profession, domiciliée à Givet.
    Divorce: François-Jean-Baptiste-Gustave Boilan, 39 ans, employé des postes et télégraphes, domicilié à Givet, et Lucie-Eugénie Faverotte, 29 ans, sans profession, domiciliée à Paris.
    Décès : Néant.

    Caisse d’épargne (Opérations du. dimanche 17 mai 1885). — 36 versements dont 4 nouveaux, 7,154.»». 10 remboursements, 3,385.20. 1 transfert recette, 52.71.

    121e de ligne. — Mercredi [21], un détachement de 123 hommes, sous-officiers, caporaux et soldats, est parti pour le camp du Pas-des-Lanciers.
    Tous les officiers du régiment et la musique avaient accompagné ces braves volontaires jusqu'à la gare, où leur départ a été salué par la Marche des Volontaires.

    Arrestation.  — Le sieur Philippe Florent, âgé de 30 ans, sans profession ni domicile, originaire de Belgique, a été arrêté pour infraction à un arrêté d'expulsion. 
    Voici ses états de service judiciaires : A subi plusieurs condamnations, a été expulsé plusieurs fois, est bien connu à la prison de Rocroi.

    Expulsions. — Les individus dont les noms suivent ont été amenés dans une voiture cellulaire et immédiatement expulsés du territoire français par la gendarmerie de Givet, savoir :
    Lement, Victor, né à Paris, de parents hollandais. condamné en cette ville le 11 janvier 1882, à 2 mois d’emprisonnement pour vagabondage. — Roos, Jean-Baptiste Emmanuel, né à Louvain (Belgique), condamné déjà pour mendicité, a été arrêté à Paris pour vagabondage. — Gil, Thomas, né à Cervera, province de Legranis (Espagne), a été condamné à Rouen, le 26 juin 1884, à 2 mois de prison pour complicité de mendicité par des enfants. — Battau, Jean-Joseph, nè à la Queue-du-Bois (Belgique), a été condamnè à Villefranche, le 12 février 1885, à 3 mois de prison pour vol et ivresse — Cagneux, Jean-Louis, né le 25 juillet 1814, à Pussemange (Belgique), condamné par le Tribunal correctionnelle Charleville en date du 29 mai 1883 à 6 mois de prison pour vol.

    GIVET. — Théâtre. — Lundi 25 : Mignon, opéra-comique en 3 actes et 4 tableaux; Brouillés depuis Wagram, comédie en un acte. — Prochainement, Manon, le dernier et charmant opéra-comique de Massenet.
    Bureaux à 7 h. 1/2. — Rideau à 8 heures.

    Arrestation. — La gendarmerie a arrêté, pour infraction à un arrêté d’expulsion, le nommé Wirgot, Léon, plafonneur, sujet belge.

    CHEMINS DE FER DE L’EST. — Promenade dans la vallée de la Meuse. — En vue de faciliter les promenades dans la Vallée de la Meuse, les dimanches et jours de fête, la Compagnie des chemins de fer de l’Est délivre, comme les années précédentes, du 1er mai au 15 octobre, à ses gares d’Epernay, de Reims, de Rethel, de Sedan et de Charleville pour Givet, des billets spéciaux d’aller et retour à prix très réduits, donnant aux voyageurs le droit de descendre à l’une des stations comprises entre Charleville et Givet et de reprendre le chemin de fer à une autre station. 
    La délivrance de ces billets a lieu le samedi ou la veille des jours de fête à partir de midi et se continue jusqu’au lendemain à midi. Ils sont valables, pour le retour, jusqu’au lundi ou jusqu’au lendemain des jours de fête, dans les trains partant dans la matinée jusqu’à midi. Enfin, ils sont reçus dans tous les trams comprenant des voitures de la classe pour laquelle ils sont délivrés. 
    Prix des billets d’aller et retour : d’Epernay, 1re classe 12 fr., 2e classe, 9 fr., 3e classe 7 fr.; de Reims, 10 fr ., 8 fr., 6 fr. ; de Rethel, 8 fr., 6 fr., 4 fr.; de Sedan et Charleville, 7 fr., 5 fr, 3fr.

    Enfant brûlée. — Dans le courant de la semaine dernière, Mme François, obligée de faire une course, avait Iaissé chez elle ses deux jeunes enfants tranquillement endormis. 
    Pendant cette absence, une voisine entendit des cris qui provenaient de la chambre où étaient couchés les pauvres petits. Elle s’y rendit aussitôt et trouva le berceau de la jeune Alexina, âgée de dix neuf mois, complétement en flammes. Elle put sauver  Ia malheureuse qui, malgré des brûlures assez graves, est en bonne voie de guérison.
    Quant au jeune Marcel, âgé de sept ans, et qui paraît être l’auteur involontaire de cet incident, il en a été quitte pour la peur.

    Etat-civil du 18 au 25 mai 1885.Naissances. — Garçons : 2 ; filles : 3.
    Publications de mariage. — Charles Eichenlaub, 33 ans, préposé des douanes à Givet, et Marie-Mélanie Piot, 57 ans, couturière à Ham-les-Moines (Ardennes), — Henry-Victor Cazot, 30 ans, tailleur d’habits à Givet, et Virginie-Alexandrine Muret, 29 ans, couturière à Givet.
    Mariage. — Néant,
    Décès. — Du 20, Marie-Joseph Robins, épouse Lambinet, 72 ans, ménagère. — Du 23, Désiré-Julien Henneaux, 54 ans, ouvrier en crayons.

    Caisse d'épargne. — Opérations du dimanche 24 mai 1885. — 16 versements dont 1 nouveau, 2,595 francs. — 16 remboursements dont 5 pour solde, 8,551 fr, 94 c.

    La soirée théâtrale. — La représentation de Mignon, donnée hier par la troupe de Charleville, sous la direction de M. Delestang- Kastner, a eu un assez beau succès. Les applaudissements répétés et le rappel final en sont les meilleures preuves. M. Dolidon, dans le rôle de Lothario, a été très-goûté par le public givetois. Mmes Emma Nildha et Longueville ont rempli leurs rôles de Philine et de Mignon à la satisfaction générale; malgré le léger voile qui couvre le charme de leur voix.
    Citons enfin M. Coutelier qui a chanté avec goût son rôle de Wilhelm Meister, et ajoutons que les artistes ont été soutenus par un assez bon orchestre.
    On annonce pour le premier jour Manon, opéra-comique nouveau ; mais la nouvelle n’est pas encore certaine.

    Mention honorable. — Aux termes d’un rapport présenté par le ministre da l’intérieur et approuvé le 22 mai 1885, par le président de la République, une mention honorable a été décernée à M . Jacquemart, Emile, sergent de ville à Givet : s’est signalé en arrêtant un cheval emporté le 19 mars 1885.

     

    Juillet

    Distinction méritée. — M. Léon Fenaux, capitaine de frégate, vient d’être nommé officier de la Légion d'honneur. Ce jeune officier supérieur avait été nommé tout récemment chef de bureau du Service des équipages de la flotte et de la justice maritime au ministère de Paris.

    Fête de gymnastique. — Dimanche 5 juillet a eu lieu la séance de gymnastique donné par la Givetoise à ses membres honoraires, avec le gracieux concours de la Revinoise et de la musique municipale de Givet. 
    Au début de la séance, M. Alphonse Fénaux, vice-présidant de la Givetoise, a souhaité en ces termes, la bienvenue aux gymnastes de Revin :
    « Messieurs, 
    C’est avec un vif plaisir que nous sommes venus, ce matin, vous attendre au chemin de fer pour vous souhaiter la bienvenue. Nous sommes heureux de recevoir nos frères de Revin et nous vous remercions bien sincèrement de votre bonne visite et du gracieux concours que vous avez bien voulu venir donner à notre fête. C’est avec peine que nous nous sommes vu forcer de supprimer le vin d’honneur que nous nous serions fait un devoir de vous offrir mais, malheureusement, le temps nous manque car comme vous le savez, la matinée est réservée aux exercices de tir ; nous espérons qu’en sa faveur vous voudrez bien nous pardonner ce manque de cérémonie. 
    Le tir est une des branches principales de gymnastique, et nous voyons que, partout en France et surtout dans nos régions de l’Est, on cherche à refaire les forces des enfants de la nation afin d’obtenir le plus tôt possible une armée solide et prête à défendre victorieusement l’honneur de notre cher pays. Aussi ce doit être pour le gymnaste un devoir sacré de ne jamais manquer l’occasion de s’exercer au tir. 
    Messieurs, nous vous saluons tous aux cris de : Vive la République ! Vive la Revinoise ».
    Après a eu lieu un concours de tir suivi de l’exécution irréprochable des exercices annoncés sur le programme.
    En somme, fête des mieux réussies et qui a laissé, à Givet, un excellent souvenir. 

    Comité républicain. — Les électeurs du canton de Givet qui désirent se  faire inscrire au Comité républicain sont priés de s’adresser le plus vite possible, aux membres de ce Comité dont la liste a été publiée.

    Noyé. — M. Guilloux, Jean-Marie, soldat au 120e de ligne, s’est noyé en se baignant dans la Meuse. Malgré les recherches pratiquées de suite par ses camarades et un moniteur de natation, son cadavre n’a été retrouvé que longtemps après par un pécheur, M. Bouchoux.

    Terrible accident. — Hier matin à 6 heures 1/2, le nommé Baret, Pierre- Alexis, employé à la compagnie de l’Est, comme poseur  de rails, en passant entre deux wagons pour accrocher, fut tamponné par suite d'un mouvement de recul de la machine et maintenu entre les deux tampons jusqu’au moment où le machiniste averti de ce fait, fit avancer la locomotive pour le délivrer. Baret tomba sur le sol pour ne plus se relever. Transporté au poste, on fit aussitôt appeler M. le docteur Dupierry, qui ne put que constater la mort. Baret était né à Evigny (Ardennes), le 11 août 1829, marié et père de trois enfants ; dans trois mois il devait prendre sa retraite. Il habitait Nouvion-sur-Meuse où sa femme est garde-barrière à la gare ; il était attaché depuis quelque temps à la balastière de Givet.

    Ascension d’un ballon. — Mardi dernier, a eu lieu, comme nous l’avions annoncé, à l’occasion de la fête nationale, l’ascension d’un ballon par l’aéronaute Surcouf. A deux heures, une foule considérable s’était rendue sur les Glacis, pour assister à cette ascension qui était la grande attraction de la journée. Un amateur, M. Hector Meunier, avait bien voulu se joindre à l’aéronaute. A trois heures, aux sons de la Marseillaise, jouée par la musique du 120e de ligne, le ballon s’élevait doucement, emportant les deux hardis voyageurs. Le temps était superbe, le vent très doux et le voyage s’est passé de la plus agréable façon. Nous ne pouvons d’ailleurs mieux faire que de laisser la parole à M . Hector Meunier, qui a bien voulu nous communiquer ses impressions : « A peine étais-je entré dans la nacelle que le ballon quittait la terre; je ne me suis pas senti monter ; pas la moindre secousse. Je voyais, au fur et à mesure de l’ascension, tout devenir plus petit. Arrivés à 500 mètres, nous entendions encore parfaitement la musique du 120e; nous montons toujours ! L ’effet alors est splendide ; nous voyons cette foule, que nous venons de quitter, ressembler à une tête d'épingle ; arrivés à 900 mètres, nous planons un instant sur Givet; il nous semblait que nous aurions pu le tenir tout entier dans le creux de la main. La Meuse était comme un petit filet d’eau ; à peine, en regardant bien pouvait-on distinguer un bateau. A cette altitude nous nous trouvions dans un état de calme, de béatitude parfaite, éblouis par le vaste panorama qui se dessinait au dessous de nous, distinguant parfaitement jusque Mézières et Mohon. Craignant de nous engager au-dessus de la vaste forêt des Ardennes, M. Surcouf dut songer à la descente. Elle s’effectua doucement et sans plus de secousse que lors de la montée. Nous sommes au-dessus du village de Charnois ; mon guide me prie de jeter l’ancre et nous atterrissons après avoir été traînés pendant une centaine de mètres.  Les habitants du village nous accueillent fort bien et nous aident à dégonfler le ballon, puis nous regagnons Givet. De ma via je n’oublierai cette ascension. Je n’ai pas songé une seconde au danger ; la vue féérique de ce paysage m’.absorbait complètement. Il me reste à remercier M. Surcouf qui a été d'une amabilité parfaite et un compagnon charmant. »

    Légion d’honneur. — Nous apprenons avec plaisir que M. Aug. Labouverie, capitaine commandant la batterie de forteresse de Givet, est nommé au grade de chevalier de la Légion d’honneur. Cet officier de mérite est un de nos compatriotes des Ardennes.

    Le 14 juillet. — Dès la veille, la ville était pavoisée de drapeaux. Retraite aux flambeaux par la 120e de ligne et les sapeurs-pompiers. 
    Le 14, au matin, salve de 21 coups de canon, renouvelée à midi et le soir. 
    A neuf heures, le 120e, l’artillerie, le bataillon du 39e, les douaniers et les forestiers défilaient devant le colonel du 120e et devant les autorités civiles. 
    Le soir, grand bal champêtre et illuminations splendides dans toutes les rues de la ville.

    Expulsés. — La voiture cellulaire, du 21 courant, a amené à Givet les treize expulsés dont les noms suivent : Karmes, Valentin, né à Wecler (Belgique), a été condamné à Reims, le 22 décembre 1880, à 2 mois de prison pour mendicité. — Volpi, Agostino, âgé de 25 ans, sujet italien. — Mittington, Henri, âgé de 38 ans, né à Paris de parents anglais. — Allard, Ernest-Gaston-Maree-Oscar, âgé de 42 ans, sujet belge. — Vandroy, Jean-Baptiste, âgé de 22 ans, sujet belge.— Williams, Emile-François, âgé de 40 ans, sujet belge. — Thiry, François, âgé de 33 ans, sujet belge. — Moresco, Julien, figé de 29 ans, sujet belge. — Leibold, Gustave-Joseph, né à Grapfontaine (Belgique), le 7 mai 1856. — Landa, Julien-Victor, âgé de 25 ans, sujet belge.— Dogny, Pierre-Joseph, âgé de 26 ans, sujet belge. — Bradfer, J.-B., âgé de 31 ans, sujet belge. — Dayneau, Florentin, né à Waterloo (Belgique), a été condamné à Valenciennes, le 21 mars 1873, à mois de prison pour tentative d’évasion et tapage nocturne. Ces individus ont été enchaînés par les soins de la gendarmerie et reconduit à la frontière.

    CHEMINS DE FER DE L’EST. — Promenade dans la vallée de la Meuse. — En vue de faciliter les promenades dans la Vallée de la Meuse, les dimanches et jours de fête, la Compagnie des chemins de fer de l’Est délivre, comme les années précédentes, du 1er mai au 15 octobre, à ses gares d’Epernay, de Reims, de Rethel, de Sedan et de Charleville pour Givet, des billets spéciaux d’aller et retour à prix très réduits, donnant aux voyageurs le droit de descendre à l’une des stations comprises entre Charleville et Givet et de reprendre le chemin de fer à une autre station. 
    La délivrance de ces billets a lieu le samedi ou la veille des jours de fête à partir de midi et se continue jusqu’au lendemain à midi. Ils sont valables, pour le retour, jusqu’au lundi ou jusqu’au lendemain des jours de fête, dans les trains partant dans la matinée jusqu’à midi. Enfin, ils sont reçus dans tous les trams comprenant des voitures de la classe pour laquelle ils sont délivrés. 
    Prix des billets d’aller et retour : d’Epernay, 1re classe 12 fr., 2e classe, 9 fr., 3e classe 7 fr.; de Reims, 10 fr ., 8 fr., 6 fr. ; de Rethel, 8 fr., 6 fr., 4 fr.; de Sedan et Charleville, 7 fr., 5 fr, 3fr.

    Brevet élémentaire. — Parmi les jeunes filles admises au brevet élémentaire dans la Marne, nous relevons les noms de six de nos compatriotes, ce sont, par ordre alphabétique : MMlles Briquelet, Elise, de Givet ; Godet, Irma, de Grandpré; Gouverneur, Jeanne, de Balan; Havet, Marie, de Léchelle; Ponsin, Jeanne, de St-Pierremont; Princiaux, Constance, d’Auboncourt; Sinot, Marie, de Blanchefosse.

     


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