• Francheval

    Francheval

    Les Franchevalois :

    1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    1 485 1 351 1 249 1 150 1 097 1 023 988
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    906 676 684 625 623 545 604
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007
    628 558 539 582 609 593 629

     Selon la croyance populaire, ce village doit son nom au cheval Bayard, ainsi que le rapporte Claude Seignolle. Bayard ayant fait preuve d'une grande bravoure pour aider Renaud, ce dernier lui dit « Tu es un brave, Bayard, franc cheval ! ». À l'endroit même où Bayard se trouvait, le village de Francheval fut élevé.

    Lieux et monuments

    • Maison d'Arthur Habary qui fut l'un des premiers mécaniciens diésiélistes de France.

    Francheval

     

  • Avril


    Contrebande.
    — [29] Gourdet, Jules, tisseur à Francheval est condamné à 6 jours de prison et 500 francs d’amende pour avoir conduit vers la frontière un chien de forte race destiné à porter une charge de marchandise prohibée.

     

    Mai

    Incendie. — Dimanche 3, vers huit heures et demie du soir, le feu se déclarait dans une maison appartenant au sieur Mercier, Etienne, et occupée par le sieur Pierrard, Jean-Baptiste, tourneur en bois. Malgré les prompts secours, la maison, une partie du mobi- lier, l'outillage et marchandises sont devenus la proie des flammes. Les pertes évaluées à 11,000 fr. sont couvertes par diverses compagnies. La cause est inconnue.

    Rixe. — Il existe dans cette commune une vieille coutume locale qui est de planter tous les ans dans la nuit du 30 avril au 1er mai, un arbre appelé « Mai », aux portes de MM. le maire et l'adjoint ainsi qu’à l’auberge où va la jeunesse.
    A cette occasion, plusieurs jeunes gens accompagnés du garde-champêtre sont allés chercher des arbres dans les bois de la commune. Un nommé Barré, Eugène, ayant prétendu qu'il n’en planterait pas à la porte de M. le maire une rixe s’en est suivie et un nommé Delgel a reçu un coup qui l’a mis dans l’impossibilité de travailler pendant deux jours.

    Acte de probité. — Mercredi [6] vers sept heures du soir, deux jeunes enfants, Justin Delgel et Abel Bertholet, en jouant sur la place, ont retrouvé un porte-monnaie contenant 4 fr. 70, que la jeune Douniau venait de perdre.
    Ces deux braves enfants se sont empressés de le restituer sur le champ et M. Douniau leur a donné à chacun une petite récompense.

    BLESSÉS DU TONKIN. — Sur l’initiative de MM. Maissin, charron à Pouru-St-Remy, et J. Leclère, mécanicien à Balan, une quête a été faite au profit des blessés du Tonkin, à la vente des arbres de la coupe de Francheval. Tous les acquéreurs se sont empressés d’offrir leur obole. Cette quête a produit la somme de 15 francs, que le maire tient à la disposition du Comité.

    CONCERT. — Aujourd’hui dimanche [11], à 8 heures du soir,un concert offert par un groupe le jeunes gens aura lieu dans la salle de M. Laurent. Une quête sera faite au profit des blessés du Tonkin.
    Voici le programme de ce concert :
    PREMIÈRE PARTIE : Sans Botte, pas redoublé. — La Grange,chœur à 3 voix. — L’Ange déchu, mélodie. — La Belle Prune, paysannerie. — La Chercheuse de Clair de Lune, chansonnette. — J’ons rien dit, paysannerie comique. — La Nourrice et Tourlourou, scénette. — Le Rossignol de la République, chant patriotique. — Derrière l’Omnibùs, chansonnette, — Le Retour de l’Engagé, quadrille.
    DEUXIEME PARTIE : La Jolie Hongroise, valse. — Dis-moi quel est ton Pays, chœur à 4 voix. — Le Credo des 4 Saisons, poésie. — Les Locutions Vicieuses, scène comique. — Le Droguiste, opérette. — Le Chalumeau, chansonnette. — La Grosse Caisse, chansonnette. — Le Tambourineur, chanson comique. — C’est m’n’Affaire, paysannerie. — Le Départ, pas redoublé.
    TROISIEME PARTIE : Perle de Venise, polka. — Clic-Clac, chœur à 3 voix. — Les Cloches, chansonnette. — L’on n’a pas tous les jours un Fils, chansonnette. — La Nature, romance. — Frisette et Briochet, opérette. — L’Homme aux Grands Pieds, scène comique. — L’Appel après le Combat, monologue. — Panaris, chansonnette comique. — La Marseillaise, chant patriotique.

    BLESSÉS DU TONKIN.  — On nous écrit :
    Les deux concerts donnés dans la salle des frères Laurent, au profit des blessés du Tonkin, ont produit une somme de 132 fr. qui a été remise entre les mains de M. le maire pour être envoyée à sa destination.
    Nous remercions les jeunes gens, acteurs et actrices, et les musiciens ont joué de si beaux morceaux et chanté de si jolis chœurs. Tous se sont surpassés ; les rôles ont été joués d’une façon remarquable. Citons entre autres Mlles Barbier et Boutroy, et M. Martin.
    Le garde Pronx, en nous donnant le bouquet dans son Canari, a réalisé, dans cette chanson comique, le véritable type de l’ivrogne.
    Deux quêtes ont été faites dans les entr’actes ; elles ont été très productives. Bonne soirée.
    On s'est retiré a une heure du matin, se promettant ds recommencer.

    AVIS. — Mme CAMBRAY-CAZOT, à Francheval, demande un enfant à élever.
    Prendre renseignements.

    Juillet

    Le 14 juillet. — La Fête nationale a été célébrée avec beaucoup d’entrain. La revue du Bataillon scolaire, annoncée pour dix heures, n’a eu lieu qu‘à dix heures et demie, par suite de l’apparition tardive de la subdivision de sapeurs-pompiers. On se demandait pourquoi il ne régnait pas, dans ce corps, l’esprit d’ordre et de discipline que l’on est en droit d’attendre d’une troupe bien commandée?
    Dans l’après-midi, jeux de toutes sortes, brouettes, poupée, tir à la cible, etc,, etc. Le soir, a 8 heures, ouverture du bal, illuminations à giorno. — A dix heures, feu d’artifice.

     


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