• Carignan

    Carignan

    Les Yvoisiens :

    1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    2113 2098 2149 2123 2224 2164 2134
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2216 1987 2257 2338 2472 1712 2720
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
    3403 3674 3724 3646 3359 3259 3188

    Lieux et monuments

    Parmi les monuments de la ville de Carignan peuvent être évoqués :

    • Les vestiges des fortifications (XVIe - XVIIe siècle) dont l'escalier et le corps de garde de la porte de Bourgogne; huit bastions (sur dix) subsistent encore, en plus ou moins bon état et trois d'entre eux ont conservé d'exceptionnelles casemates à étages du XVIe siècle, édifiées sous Charles Quint. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1988.

     Édifices religieux

     
    La chapelle Saint-Pierre de Wé.
    • La collégiale Notre-Dame, édifiée au Moyen Âge,a été remanié plusieurs fois. Quatre fenêtres gothiques ont été fondées en 1982. Ct un portail Renaissance. Le clocher est une copie de celui de 1681. L'édifice est classé monument historique en 1990.
    • La chapelle Saint-Pierre du hameau de Wé qui relevait du prieuré des Jésuites de Muno (Belgique). Reconstruite au XVIIIe siècle, elle contient de beaux retables baroques en bois avec chronogrammes.

    Autres

    Un Cercle historique et artistique yvoisien a été créé en 1982. C'est une association loi 1901.

     

     Personnalités liées à la commune

    • Géry de Cambrai (vers 540-619 ?), évêque de Cambrai, saint thaumaturge fêté le 11 août, y est né.
    • Mathias Chardon (1695-1771), moine bénédictin à Saint-Arnould de Metz et historien de la liturgie catholique, y est né.
    • Jean-Baptiste L'Écuy (1740-1834), dernier abbé général de l'ordre des Prémontrés avant la Révolution, est né à Carignan.
    • Nicolas Bernard Guiot de Lacour (1771-1809), général de la Révolution et de l’Empire, est né à Carignan. Mortellement blessé à Wagram, son nom est gravé sur l'Arc de triomphe de l'Étoile et son buste figure dans la galerie des batailles du château de Versailles.
    • Jules Visseaux (1854-1934), sculpteur primé à Paris en 1889, y est né.
    • Jules Mazé (1865-1951), romancier, poète, historien, critique d'art et journaliste, y est né.
    • Jeanne Mélin (1877-1964), pacifiste, féministe, écrivaine et femme politique, candidate à la présidence de la République en 1946 contre Vincent Auriol, est née à Carignan.

    Carignan

     

  • Mai

    Arrestation. — Le nommé Pottelain, Léon, âgé de 16 ans, ancien petit clerc de notaire chez M . Lorain, à Sissonne (Aisne), s'étant rendu coupable d’un vol de 20 francs au préjudice de M. Borgnier, partit pour la Belgique afin d’échapper à la condamnation qui l'attendait.
    Pottelain, se trouvant dépourvu de toutes ressources, revint en France et alIa se constituer prisonnier à la gendarmerie de Carignan.

    BLESSÉS DU TONKIN. — On nous écrit :
    « Une collecte a été faite ces jours derniers à Carignan, au profit des soldats du Tonkin, par M. Dumont, notaire honoraire, membre de la Société française des secours aux blessés des armées de terre et de mer (Comité des Ardennes).
    » Elle a produit une somme de 813 fr. 50 qui a été immédiatement envoyée à Paris à M. le président de la Société.
    » Cette somme a été grossie par les soucriptions généreuses de la maison Boutmy et d» M. Jules Friquet.
    » Nous reconnaissons là le patriotisme et la générosité habituelle des habitants de Carignan, toujours empressés lorsqu’il s’agit de soulager des infortunes et d’affirmer leurs sympathies pour l’armée, et leur amour pour la Patrie.
    » Nous les remercions sincerement de leur bienvaillant concours à une œuvre si nationale. »

    Argent trouvé. — M. Massin, maréchal-ferrant à Villers-Cernay, a trouvé sur le champ de foire de Carignan, une certaine somme d’argent qu’il a remis tout aussitôt au brigadier des douanes de la brigade ambulante de cette commune. La réclamer à cette adresse.

    Concert, par les Enfants d’Yvois, jeudi 14 mai, de 4 à 5 heures, Place de l' Hôtel de-Ville :
    1. Petit, pas redoublé, (Fichu). — 2 . La Poupée de Nuremberg, ouverture, (Adam). — 3. La Folie, polka mazurka, (Fichu). — 4. L'Adige, tyrolienne (Bousquet). — 5. Vierge de Raphaël, valse, (J. Klein).

    CARIGNAN. — Concert par Les Enfants d'Yvois dimanche 24, à quatre heures du soir, place de l'Hôtel-de-ville : 
    1. Hoffman, pas redoublé (Fichu). — 2. L'ambassadrice, ouverture (Adam). — 3. Bataclan, grande fantaisie (Offenbach). — 4.  Blanche de Castille, fantaisie (Prevost). — 5. Pâquerette, polka-mazurka (Donan).

    X . . . (canton de Carignan). — Le baiser de paix. — On nous écrit :
    « Mercredi 20 courant, avait lieu à X., canton de Carignan, l’enterrement d'un sapeur pompier de la commune.
    » L'un de ceux qui portaient les coins du poêle faisait partie depuis un certain temps du conseil i de fabrique, et avait eu en cette qualité plusieurs difficultés avec le curé du lieu.
    » Néanmoins, il crut devoir imiter l’exemple des autres, se rendit à l’offrande et déposa son obole sur le plateau tenu à cet effet par un enfant de chœur. Le curé se garda bien de protester en aucune manière, contre le versement de l’argent qui fut scrupuleusement encaissé ; mais, par contre, il refusa de donner, selon l’usage, le baiser de paix à celui qui venait cependant d’y acquérir des droits indiscutables, puisqu’il en avait payé, en espèces sonnantes, la valeur fictive.
    » L’on sait que ce fameux baiser de paix n'oblige en rien le curé qui le délivre à poser ses saintes lèvres sur la figure de ses contemporains. La chose se borne à leur appliquer sur la joue une manière de fer à repasser en ruolz qu’on essuie à l'aide d'un petit torchon, après chaque attouchement, accompagné d’un Pax tibi grogné d'une voix soude.
    » Or, dans cette circonstance, M. le curé s’est obstiné, contre toute logique, à n’y pas aller de son fer à repasser et de son torchon.
    » Nous n'hésitons pas à déclarer qu’il s'est mis absolument dans son tort. Du moment où il empochait l’argent, ii devait livrer sa marchandise. Qu’il rende au plus tôt la somme induement perçue, ou qu’il fasse fonctionner sa petite machine au profit de celui qui veut en tâter ; il n’y a pas à sortir de là.
    » Chacun son compte, que diable ! »

     

    Juillet

    Noyé. — Un affreux malheur vient de frapper M. Jeanjean Lorin. Son fils qui était venu à Carignan passer les vacances du 14 juillet commit l'imprudence de se baigner après avoir mangé ; il ne tarda pas à disparaître sous l'eau et lorsqu'on le retira l'asphyxie était complète. Ce jeune homme était âgé de 19 ans et devait subir samedi prochain les épreuves du baccalauréat.

    Mort subite. — Mme Maria Bosquet, âgée de 24 ans, vient de mourir subitement. Des bruits malveillants, que nous ne relaterons pas, ont circulé à ce propos dans la commune, mais il ressort de l’examen médical que la malheureuse a dû succomber à la suite d’un malaise d’estomac occasionné par une grossesse.

    Escroquerie. — Le 18 du courant, deux individus disant se nommer Mérille, Charles, et Lorel, Paulin, voyageurs en librairie, se présentaient pour loger chez le sieur Habay, aubergiste, où ils sont restés trois Jours. Le 21, ils sont sortis dans la matinée en disant qu’ils reviendraient pour dîner, ce qu’ils n’ont pas fait. Le lendemain, M. Habay, recevait une carte-postale portant le timbre de Charleville, signée MERILLE, lui demandant leur note qui se monte à 18 fr. 40. L ’aubergiste l'a bien envoyée, mais en réponse il n’a reçu aucun argent et n’a pas revu ces deux personnages qui paraissent être de vrais escrocs.


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique