• Floing

    Floing

     Les Flongeois :

    1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    2 238 2 374 2 407 2 345 2 236 2 182 2 070
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 915 1 761 1 904 1 867 1 902 1 669 1 750
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
    2 037 2 332 2 800 2 890 2 636 2 454 2 474

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Remacle Lissoir (1766-1841), évêque constitutionnel du département de Samaná, y naquit.
    • Simon Lefebvre (1768-1822), général des armées de la République et de l'Empire, y est mort.
    • Eugène Praets, né à Floing, héros du combat de la Rougemare et des Flamants en septembre 1914.
    • Jacques Sourdille (1922-1996), secrétaire d'État à la Recherche, député, sénateur, président du conseil régional et du conseil général (domicilié dans la commune).

     

    Floing

  • Juillet

    Mesure à prendre. — On nous écrit : « Pendant longtemps le quartier appelé rue du Bon-Puits, est resté presque sans eau. Le peu qu’on en pouvait recueillir était tellement chargé de vase qu’il était impossible de l’utiliser. De nombreuses réclamations furent faites à notre municipalité et ce n’est qu’après un laps de temps assez long qu’on fit exécuter les travaux nécessaires. Or ces travaux ont amené l'extraction d’une quantité considérable de pierres et de terre qu’on a eu le tort de laisser au milieu de la rue, si bien que les habitants qui vont tirer de l'eau dans l’obscurité, sont exposés à de graves accidents. Quand fera-t-on casser un état de choses aussi intolérable ? »

    Questions à la municipalité. — On nous écrit :
    « Nous avons lu, dans le Petit Ardennais la réclamation adressée par les habitants de Floing à leur municipalité; ce n’est que l’exacte vérité ; nous adresserons aussi à cette municipalité insouciante, trois questions, auxquelles nous serions heureux qu’elle réponde.
    » D’abord il est bien entendu que notre honorable maire, M. Day, étant depuis plus de six mois, cloué sur son lit par une cruelle maladie, c'est à notre adjoint, M. Crussy seul, puisqu’il est en ce moment le magistrat municipal, que nous nous adressons.
    1° Est-il vrai qu'auqqitôt la session de mai, session où se vote le budget, ce magistrat s’est empressé d’aller en personne prévenir Ie curé de Floing, que les vrais républicains du Conseil municipal n’avaient encore pu cette année lui enlever son supplément de traitement de 200 fr., ni la grange et les écuries que la majorité du Conseil veut bien allouer au desservant de la paroisse qui est riche et n’a aucun bétail, tandis que d’autres sociétés des villages que l’on est assez content d’inviter aux réjouissances ne reçoivent jamais aucume subvention ?
    2° Comment se fait-il que l’homme chargé de l’entretien des rues ait été commandé pour nettoyer les rues du village deux jours de suite la semaine de la Féte-Dieu, tandis que pour la retraite, la veille de la Fête nationale, plusieurs musiciens ont manqué de se casser le cou dans les décombres ;
    3° Comment se fait-il que le même jour, 13 juillet, au moment où la musique venait d’exécuter sur la place d’En-Haut, notre immortel hymne national, plusieurs pompiers en tenue, se seraient permis de crier : Vive l’empereur ! Le commissaire de police qui est en même temps tambour des pompiers aurait dù les entendre et verbaliser puisqu’il y a une loi qui punit les cris séditieux ?
    » Voilà où nous en sommes à Floing, à deux pas de Sedan, où le triste sire commis le crime de vendre sa patrie ; c’est navrant. Ce n’est guère de cette manière, monsieur le Rédacteur, que nos populations seront disposées à aimer et respecter le gouvernement. Veuillez agréer,etc.»

    Simples questions . — On nous écrit :
    « Nous attendons toujours de notre magistrat, M. Trussy, la réponse aux questions que nous lui avons posées dans le Petit Ardennais du 25 courant. S ’il trouve que ce n’est pas la peine de prendre la plume pour si peu, nous lui en poserons de nouvelles, espérant que cette fois il se justifiera.
    » 1° Comment se fait -il qu'on ait laissé un pompier (en tenue), le jour de la féte nationale, crier en dansant devant la mairie : « A bas la République ! Les républicains sont des crève-de-faim ! » et, qu’en même temps, ledit pompier ait arraché à un danseur sa cocarde tricolore et qu’il l’aie foulée aux pieds ?
    » Le sous-lieutenant de la compagnie qui prétend, nous a-t-on dit, que personne n'a crié : « Vive l’empereur ! » sait cependant que, le jour de la fête nationale, à une heure du matin, il a du calmer ledit pompier qui, non content d ’avoir arraché la cocarde à un citoyen, lui cherchait encore querelle, et ce chez le sous-lieutenant même, tout en buvant une chope.
    » 2° Comment se fait-il que le même jour, et à peu près à la même heure, un autre pompier (en même temps sonneur et sacristain), ait dit en regardant la statue de la République qui était à la fenêtre de la mairie entourée de drapeaux, et s’adressant à un de ses compères : « Dis donc, si on avait des pierres comme on la déplanterait? »
    » Nous ne comprenons pas, Monsieur le Rédacteur, pourquoi ces hommes n’ont pas été renvoyés immédiatement de la compagnie. Le lieutenant est un républicain éprouvé :il est notre conseiller municipal ; nous l ’estimons et le regardons comme un honnête homme, pourquoi alors ne sévit-il pas ?
    » Mais comme nous sommes à peu près certains de ne pas avoir de réponse, nous répondrons nous-même :
    « Votre adjoint, dont les attaches avec le presbytère sont bien connues, ne demanderait probablement pas mieux que de voir renverser la République ; alors, tant que nous aurons cet homme à la tète de notre municipalité, eh bien ! il conservera toutes ses bonnes grâces pour tous les clérico-orléano-bonaparteux de la commune. »


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